À propos de l'auteure
Enfant issue de l’immigration, Katyushka Stanislavovna a grandi au cœur des houillères, dans un bassin minier situé en Bourgogne. Par ailleurs, de ce passé, elle garde la gentillesse et la simplicité de ce milieu ouvrier – celui qu’elle aime tant, qu’elle s’amuse à nommer « celui des gens simples, des gens d’en bas ».
Très tôt, la petite Katyushka affiche un intérêt et un talent artistique certain pour la musique et la littérature. Comme son père, l’apprentissage de l’accordéon s’invite dans son sillage. C’est au son de cet instrument si slave qu’elle s’accompagnera vocalement et composera ses premiers morceaux.
Parallèlement, dès la primaire, elle écrit des histoires courtes dont la teneur est évocatrice des possibilités futures en ce domaine.
C’est décidé ! Elle le sait et le souhaite, un jour, elle sera écrivaine.
Brillante élève, elle dévore les livres. De Marcel Pagnol à Émile Zola, en passant par Charles Baudelaire, elle se nourrit de tout ouvrage porté à sa connaissance.
Malgré la facilité d’apprentissage dont elle est dotée, elle montre très vite un désintérêt pour le parcours scolaire classique, et ce, dès le collège.
À ce moment, elle quittera définitivement les salles de classe pour prendre un chemin peuplé de domaines ô combien plus manuels !
C’est bien plus tard, à l’âge adulte, qu’elle reviendra à ses premières amours, la musique et la littérature. Elle ne les délaissera plus et travaillera en totale autodidaxie pour rattraper les lacunes liées à l’arrêt de ses études. Jour et nuit, elle étudiera, écrira et composera nombre de titres. La machine est lancée !
Musicalement, la rencontre avec l’univers artistique de Jacques Brel la conduira à apporter un soin particulier aux textes de ses chansons. C’est pourquoi, à l’image de son mentor, ses œuvres musicales sont empreintes d’une sincérité profonde et d' histoires captivantes.
Après que l’un de ses titres «Diedouchke » ait été hissé par des milliers de votes à la tête d’un classement organisé par une radio belge, elle partira à la rencontre de ce même public dans les salles de spectacle. Elle enchaînera alors les représentations dans l’hexagone et voyagera pour exercer ses talents d’interprète. Quatre ans plus tard, elle aspirera à retrouver une vie moins mouvementée afin de retrouver le chemin de l’écriture. Elle installera l’antre de son art en terre bretonne.
À ce jour, Katyushka Stanislavovna écrit dans trois styles littéraires réellement différents (roman, nouvelle et poésie), et compte plus de deux cents œuvres inscrites au répertoire de la Sacem. Ce confortable palmarès ne dispense pas cette fabuleuse artiste de continuer à travailler sur de nombreux autres projets littéraires et musicaux. Son retour sur scène est par ailleurs programmé, puisque deux représentations scéniques sont à l’affiche. L’une, poétique, comporte une partie chantée. Et l’autre, plus narrative, est dédiée à la découverte de nouvelles pour le moins surprenantes, toutes inspirées de faits réels.
Spectacles extraits de ses ouvrages à ne pas manquer !