Ah ! La mort ! Sombre, ingénue, cruelle, elle ne peut laisser ses simples mortels indifférents. Perfide, elle taraude les esprits des vivants, les persécute inlassablement. Dans leur sillage, elle gravite dès les premiers instants, ne laisse de répit, pourchasse les innocents. Patiente, elle attend dans l’ombre avant de les engloutir à l’occasion d’un dernier souffle. Ah ! La fossoyeuse ! Carnivore, elle n’est jamais rassasiée, déteste la solitude. Elle rafle son dû et lui offre un voyage sans retour. Elle ne connaît de limites, de frontières, s’immisce dans les entrailles pour réduire en poussière. Dans ses filets, elle emprisonne les âmes errantes en son royaume. Qu’en est-il de son étendue ? Nul ne le sait ! Puisque personne n’en est jamais revenu.
Que l’on soit émotif ou indifférent, soumis ou rebelle, nul n’y échappe. Sans relâche, la mort nous met dans tous nos états !

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Dans ce second recueil de poésie, l’écrivaine, auteure, compositrice, interprète, Katyushka Stanislavovna, traite avec humour et subtilité d’un sujet peu attrayant : la mort. Le pari était osé et relativement ambitieux au cœur d’une société en quête de divertissements. Cependant, comme dans son premier recueil « L’Amour aux quatre saisons », sa philosophie slave si particulière donne une tonalité unique à chaque poème. Et le résultat est là ! La qualité réside tout au long de l’ouvrage, incite le lecteur à la réflexion. À l’image des légendaires montagnes russes, les émotions s’invitent, inondent, assaillent sans relâche. Le défi était de taille, mais il apparaît relevé avec brio, puisque ce recueil ne manquera pas de mettre le lecteur dans tous ses états.